vendredi 3 décembre 2010

Le Nouvel Observateur a trop de publicité

J'ai acheté, un peu par hasard, le N°2404 du journal « Le Nouvel Observateur » (daté du 2 au 8 décembre 2010) pour la somme de 3 euros 50. Je le feuillette dans la rue à la recherche d'un article de fond qui m'occupera durant mon court trajet en bus : 10 minutes.

Je passe la couverture : publicité double page. Page suivante : publicité double page. L'éditorial accompagné de sa sacro-sainte publicité en page de gauche. Puis, pages de droite, publicité, publicité, publicité. Ad nauseam! Saperlipopette ! J'ai tout bonnement payé pour des pages de réclame !

J'ai vraiment été choqué par le nombre de pages de publicité que contient ce numéro. J'ai même hésité à laisser l'hebdomadaire dans le bus, voir à le déposer directement dans la corbeille à recyclage pour éviter ce matraquage publicité à un éventuel second lecteur.

Bref, procédons au décompte. « Le Nouvel Observateur » N° 2404 comporte 172 pages. Parmi celles-ci combien sont des publicités ? Je les ai comptées à l'instant. Méticuleusement. Elles sont 73. SOIXANTE-TREIZE pages de publicités toutes plus flashantes les unes que les autres. Elles représentent ainsi 42,7% de l'intégralité du journal (couverture, ours et petites annonces comprises). Le tout pour 3 euros 50.

Comparé au demi-tabloïd « 20 minutes », certes plus court mais quotidien et gratuit, « Le Nouvel Observateur » serait alors à ranger dans la catégorie des dépliants publicitaires et non pas dans les hebdomadaires d'actualité.

Rappelons que « Le Nouvel Observateur » est le deuxième hebdomadaire d'actualité en France après Paris Match avec une diffusion France payée de 502 705 exemplaire de 2009 à 2010 (source OJD). On pourrait s'attendre, pour 3 euros 50 je le rappelle, à un peu moins de publicité et un plus de contenu. C'est peu de le dire.

Ainsi, après avoir résilié mon abonnement à « Le Point » pour des raisons similaires et, il faut bien l'avouer, une Une sur deux présentant une photo de Nicolas Sarkozy provoquant chez moi une Sarkozïdose. Je ne pense pas que je rachèterai un exemplaire du journal « Le Nouvel Observateur ».

Un jour je vous parlerais de « Télérama », hebdomadaire culturel auquel je suis abonné sans pour autant regarder la télévision. Quelque chose me dit que l'exemplaire encore sous blister regorge de publicités trépigant d'impatience.

Au secours!