vendredi 3 décembre 2010

Le Nouvel Observateur a trop de publicité

J'ai acheté, un peu par hasard, le N°2404 du journal « Le Nouvel Observateur » (daté du 2 au 8 décembre 2010) pour la somme de 3 euros 50. Je le feuillette dans la rue à la recherche d'un article de fond qui m'occupera durant mon court trajet en bus : 10 minutes.

Je passe la couverture : publicité double page. Page suivante : publicité double page. L'éditorial accompagné de sa sacro-sainte publicité en page de gauche. Puis, pages de droite, publicité, publicité, publicité. Ad nauseam! Saperlipopette ! J'ai tout bonnement payé pour des pages de réclame !

J'ai vraiment été choqué par le nombre de pages de publicité que contient ce numéro. J'ai même hésité à laisser l'hebdomadaire dans le bus, voir à le déposer directement dans la corbeille à recyclage pour éviter ce matraquage publicité à un éventuel second lecteur.

Bref, procédons au décompte. « Le Nouvel Observateur » N° 2404 comporte 172 pages. Parmi celles-ci combien sont des publicités ? Je les ai comptées à l'instant. Méticuleusement. Elles sont 73. SOIXANTE-TREIZE pages de publicités toutes plus flashantes les unes que les autres. Elles représentent ainsi 42,7% de l'intégralité du journal (couverture, ours et petites annonces comprises). Le tout pour 3 euros 50.

Comparé au demi-tabloïd « 20 minutes », certes plus court mais quotidien et gratuit, « Le Nouvel Observateur » serait alors à ranger dans la catégorie des dépliants publicitaires et non pas dans les hebdomadaires d'actualité.

Rappelons que « Le Nouvel Observateur » est le deuxième hebdomadaire d'actualité en France après Paris Match avec une diffusion France payée de 502 705 exemplaire de 2009 à 2010 (source OJD). On pourrait s'attendre, pour 3 euros 50 je le rappelle, à un peu moins de publicité et un plus de contenu. C'est peu de le dire.

Ainsi, après avoir résilié mon abonnement à « Le Point » pour des raisons similaires et, il faut bien l'avouer, une Une sur deux présentant une photo de Nicolas Sarkozy provoquant chez moi une Sarkozïdose. Je ne pense pas que je rachèterai un exemplaire du journal « Le Nouvel Observateur ».

Un jour je vous parlerais de « Télérama », hebdomadaire culturel auquel je suis abonné sans pour autant regarder la télévision. Quelque chose me dit que l'exemplaire encore sous blister regorge de publicités trépigant d'impatience.

Au secours!

mardi 30 novembre 2010

compiling php extension under Mac OS X 10.5

Today, I installed the amazing Xdebug PHP extension and had some troubles making it running under my Apache2 installation. This short blog post is intended to keep track of the issue and might help other people encountering a similar issue.


Firstly, the symptoms : xdebug loads correctly under CLI (ie PHP launched from shell) since it shows the "with Xdebug v2.1.0". Under apache2, it reports a cryptic error:
Failed loading /usr/lib/php/extensions/no-debug-non-zts-20060613/xdebug.so:  (null)
On for a debugging session!

Firsty, my computer run Mac OS X 10.5.8 updated as of 11/30/2010 and I rely on Apple tools to develop PHP scripts. This mean:
  • PHP 5.2.14 (built: Oct  6 2010 16:57:10) 
  • Apache 2.2.14
  • phpize --version reports:
Configuring for:
PHP Api Version:         20041225
Zend Module Api No:      20060613
Zend Extension Api No:   220060519
I compiled Xdebug using the usual steps:
  • wget
  • tar -xvzf
  • cd xdebug2.1
  • /usr/bin/phpize
  • ./configure && make
  • sudo cp ./modules/xdebug.so ...
  • sudo apachectl restart

After some googling, I found the solution in a blog post by Patrick Gibson. Here is the lame copy pasting :

MACOSX_DEPLOYMENT_TARGET=10.5 \
CFLAGS='-arch i386 -arch x86_64 -arch ppc7400 -arch ppc64' \
LDFLAGS='-arch i386 -arch x86_64 -arch ppc7400 -arch ppc64' \
CXXFLAGS='-arch i386 -arch x86_64 -arch ppc7400 -arch ppc64' \
./configure --enable-xdebug
The above environment variables are used to instruct configure and make that a multiple architecture library should be build. I then did the usual make, copy and Apache restart. Et Voilà! Problem fixed.

I am not sure what is the real cause of the issue, probably related to the Apache2 libphp5.so.

Last step was to report the issue:

I have contacted Xdebug author Derick on irc, since this issue can probably get handle by tweaking the configure script. After a quick bug report, it is an issue with Mac OS X phpize which does not include the MACOSX_DEPLOYMEN_TARGET environment variable nor the CFLAGS, LDFLAGSn CXXFLAGS needed to build a multi architecture library. Basically not an issue with Xdebug itself.

Hence this blog post to make sure I remember the above compilation FLAGS.


samedi 4 septembre 2010

la réclame divine

Dans la même que le doux bonheur des petits mots dans la boîte aux lettres, nous avons reçu un prospectus intitulé :

Comment s'approcher de Dieu ? 

Vaste question qui a probablement occupé des générations complètes. Je suis donc « chaleureusement invité à venir écouter la réponse à cette question ». L'assemblée est libre d'accès, sans nécessiter d'assister à l'intégralité de celle-ci et il est stipulé qu'aucune quête ne sera faite.

On retrouve là tout le jargon marketing visant à ameuter le maximum de personnes. Toujours passionné de débats philosophique, je retourne le prospectus (format A5 quadrichromie recto-verso, on ne déconne pas). Et là le premier mot qui me vient : Jéhovah. Précédé du début de phrase "Les Témoins de Jéovah".

Je n'aborde pas les questions de religion, mais ce prospectus va terminer illico dans la corbeille de recyclage dès que ce message sera publié.  Pour approcher Dieu, commencez tout d'abord par ne pas approcher une tendance sectaire et enclin au prosélytisme.

lundi 9 août 2010

un très bref comparatif IP v4 et v6

On me demande régulièrement les différences entre le protocole internet version 4 et son remplaçant en version 6. Je vais donc vous inventorier quelques différences sans prétention d'exhaustivité ni de vulgarisation.

On notera tout d'abord qu'IPv4 date du début des années 80 à une époque où il devait encore y avoir des cartes perforées sur les bureaux des analyses et des pupitreurs. Le protocole montre ses limites aujourd'hui en terme de fonctionnalités.

Différentes caractéristiques

Le tableau suivant récapitule, selon moi, les principales différences entre les deux versions :

PropriétéIPv4IPv6
Taille d'adresse 32 bits 128 bits
dont réseau 8 à 30 bits 64 bits
Taille de l'en-tête 20-60 octets 40 octets
Options d'en-têtes limitées à quelques unes illimitées
Fragmentation Envoyeur et intermédiaire Envoyeur uniquement
MTU mini 576 octets 1280 octets
Découverte du MTU Optionnelle, rarement utilisée Recommandée
Adressage souvent une adresse par équipement plusieurs adresses par interfaces
Types d'adresses Unicast, multicast, broadcast Unicast, multicast, anycast
Configuration Manuellement ou configuration par DHCP Les équipements se configurent par eux-même (stateless) ou DHCP

Espace d'adressage :

Outre un espace d'adressage bien plus grand (32 bits deviennent 128 bits), on notera que la taille du réseau est fixe à 64 bits. En effet, les 64 derniers bits servent toujours à adresser une interface (physique ou logique) d'un équipement. Les 64 premiers bits indiquent toujours le réseau qui est lui même segmenté en un préfix réseau et un identifiant de sous-réseau. On peut alors représenter une adresse sous la forme suivante :



Allocation du préfixe réseau :

Le préfixe réseau attribué aux adresses unicast par l'IANA est 2002:/3 duquel différents réseaux sont attribués au registres régionaux. On trouvera à l'adresse http://www.iana.org/assignments/ipv6-unicast-address-assignments/ipv6-unicast-address-assignments.xml les allocations en cours.

Le processus d'allocation de réseau est, en 2010, le suivant :
  • L'IANA attribue un /12 au registre régional
  • Le registre attribue des /32 aux FAI
  • Le FAI attribue des /48 à ses clients
Registre régional et FAI pratiquent généralement la sur-réservation. Ainsi, si un FAI ou un client demande un bloc supplémentaire, il sera possible de lui en assigner un contigu. Ce principe "gaspille" des adresses mais permettra sûrement de maintenir l'agrégation de route et donc de réduire les tables de routages sur internet.

Configuration des équipements

Un point amusant, c'est que la configuration d'un équipement réseau est automatique. Tout d'abord, pour chacune de ses interfaces, le mécanisme EUI-64 permet d'obtenir une adresse d'hôte (les 64 derniers bits) unique, car basée sur l'adresse MAC de l'interface réseau.

L'équipement envoi une demande sur son réseau ("Router Sollicitation") et le routeur répond avec un message "Router Advertisement". Ce message contient un préfixe IPv6, soit les 64 premiers bits.

Le client n'a plus qu'à concaténer son adresse et le préfixe pour obtenir une connectivité IPv6 !

L'intérêt immédiat est pour la renumérotation de réseaux, elle peut maintenant être réalisée de manière centrale par simple propagation du nouveau préfixe réseau.

Routage

Le routage ne présente rien de bien particulier. Bien sur l'espace d'adressage permet d'agréger les réseaux ce qui ne manquera pas de réduire le nombre de routes annoncées dès que le réseau est un peu important.

Le routage dynamique est similaire à celui d'IPv4, on utilise simplement une version à jour du protocole mais les principes restent strictement identiques. Nous avons donc :
  • RIPng
  • OPSF v3
  • IS-ISv6
  • MP-BGP
Chacun ayant bien sûr ses propres avantages et applications mais cela dépasse l'objet de ce billet déjà fort long.

Pour aller plus loin

Les universitaires français sont impliqués dans IPv6 depuis de nombreuses années et ont déjà une bonne expérience pratique du déploiement d'IPv6. On trouvera donc facilement une documentation abondante, des retours d'expériences et pourquoi pas un coup de main.

Quelques pistes pour démarrer :
  • « Guidelines for the secure deployment of IPv6 » (2,3Mo), en anglais. C'est une véritable bible rédigée par le National Institute of Standards and Technology. Bien qu'à l'état de brouillon (draft), ce document vous servira  de référence.
  • Association G6 dont le but a été de déployer IPv6 sur le réseau national de télécommunications pour la technologie, l'enseignement et la recherche (RENATER).
  • IPv6 Task Force dont le but est de regrouper divers acteurs du monde du réseau afin de sensibiliser et d'aider au déploiement d'IPv6
  • OSIRIS projet de déploiement de l'université de Strasbourg. 
  • Stéphane Bortzmeyer a écrit de nombreuses fiches de lectures en français sur les RFC IPv6
Pour conclure, si vous cherchez un FAI IPv6 en France, Sixxs tiens une liste à jour. C'est peut être le moment de changer d'opérateur ?

samedi 31 juillet 2010

dépoussiérage et découvertes

L'été dernier, ma direction informatique a réalisé un grand remaniement des services, pour ne pas dire une restructuration manu militari d'une organisation qui commençait pourtant à prendre ses marques. C'est là, je pense, un des petits désagréments des très grandes sociétés tout en donnant un petit air de changement à une structure dans laquelle on peut rapidement s'endormir. A l'occasion de ces changements d'habitudes, différents collaborateurs ont été priés de rejoindre leur nouveau service parfois situés dans un autre bâtiment.

Armoires, bibliothèques, frigidaires, tableaux et autres attributs que peuvent constituer un bureau, ont donc été transbahutés et chahutés pendant ces quelques jours. Ce mobilier vaut marque de prestige, voire de pouvoir, et on ne saurait s'en séparer à moins d'en avoir durement négocié toute transaction. Les contenants suivant leurs propriétaires, que pouvait advenir du contenu ? Le bien mobilier sécurisé, il n'était pas indispensable de trimballer quelques centaines de kilogrammes. Ainsi, afin de s'épargner un lumbago, une grande quantité d'archives papiers et de livres se sont retrouvés dans une grande benne louée pour la période de transhumance.

J'ai moi même apporté mes maigres archives, n'usant de l'imprimante qu'avec parcimonie, et j'y ai découvert quelques livres reliés qui ont attiré mon attention. Parmi eux, une série de quatre tomes au titre laissant aussi rêveurs que ses sous-titres. L'ensemble est donc nommé de la logique cablée aux microprocesseurs et les sous-titres sont :
  • Circuits combinatoires et séquentiels fondamentaux
  • Applications directes des circuits fondamentaux
  • Méthodes de conception de systèmes
  • Application des méthodes de synthèse
Ils ont été écrits par des chercheurs du CNET et participeront, vingt-trois ans après leur écriture, à égayer mes vacances estivales.

jeudi 29 juillet 2010

... de la différence entre Bobo et BCBG

« Bourgeois-Bohème » et « bon chic, bon genre » sont des termes désignant deux styles de vie quelque peu différents. On trouvera au moins deux points a ces cadre supérieur : une quête d'assimilation sociale et l'argent.

J'ai finalement découvert deux définitions suffisamment limpides, l'amateur de shadoks que je suis a beaucoup apprécié ce trait d'humour.

Ainsi, d'un coté nous avons le genre :
J'ai de l'argent et je le montre et vous le savez.

De l'autre, c'est :
Je me donne un genre de ne pas avoir d'argent alors que j'en ai beaucoup et vous faites semblant de croire que je n'en ai pas alors que vous savez bien que j'en ai beaucoup!!!

Je laisse au lecteur le soin d'attacher un définition à un style et de débattre en famille ou avec ses collaborateurs du bien fondé du rattachement de l'un à l'autre.

samedi 17 juillet 2010

garde a vue

Je suis tombé sur une parodie du compte twitter de Liliane Bettencourt. Au moins un de ces tweets mérite une petite attention :

Une prison, ce n'est jamais qu'un coffre-fort où on mettrait des gens.

lundi 3 mai 2010

la cantine numérique de Nantes ? C'est parti !


Ca y est ! Nantes va posséder sa propre cantine numérique. Lieu de conférence, d'exposition et de travail collaboratif, ce type d'espace est déjà bien connu des parisiens pour peu que l'on s'intéresse à la culture numérique. On y rencontre de grandes figures de l'économie numérique, des geeks mais également des chefs d'entreprises. Gageons que ce nouveau lieu de partage constituera un véritable fer de lance pour développer de nouvelles activités et dynamiser la région dans son ensemble.

Le projet est porté par l'association Atlantic 2.0 et le pôle de compétitivité Images et réseaux qui ont oeuvré tout au long de l'année 2009 pour monter ce dossier provincial. Le 29 avril 2010, Nantes Métropole a finalement donné son accord et apportera avec la région Pays de la Loire la moitié du financement public, l'autre moitié sera constituée de fonds privés.

La cantine nantaise sera donc située dans la nouvelle Halle de la Madeleine. L'espace de béton brut de 300m² sera équipé grâce à un investissement de 100 000 euros pour une ouverture visée en fin d'année 2010. Le budget de fonctionnement devrait s'établir de 250 000 à 350 000 euros par an.

Enfin, d'ici trois ans, la cantine rejoindra sur l'île de Nantes le futur quartier de la création.


Préparez vos idées de présentations et les slides qui vont avec !

Edit: lien vers le site de la cantine de Nantes.

mercredi 21 avril 2010

ces titres qui enterrent un genre musical

Quelques titres sont pour moi significatifs de la fin d'une période musicale, à moins qu'ils n'illustrent leur apogée. Je vais vous en donner deux maigres illustrations, j'en trouverai probablement d'autres plus tard, ce qui sera l'occasion de revenir sur cet article.


Commençons tout d'abord par le thrash metal. Datant de la fin des années 1970, ce mouvement a été mené par un carré de groupes : Slayer, Megadeth, Anthrax et Metallica. En 1992, Metallica sort le titre Nothing Else Matters qui arrive n°11 du billboard "Mainstream Rock", le groupe est pour la première fois placé dans les tops de divers pays, ses futurs albums ne quitteront plus les charts mondiaux au grand désespoir des premiers fans. Ce single n'est pas du thrash metal.

Fin d'une époque.


Décalé de quelques années, le mouvement grunge débute lui au milieu des années 1980 à Seattle. Ce mouvement a été mené par Melvins puis Nirvana, Pearl Jam et Soundgarden. Très underground au départ, ce mouvement est justement connu pour avoir un impact inattendu sur la scène mondiale. Soundgarden enregistre en 1993 son quatrième album (Superunknown) qui marque déjà un léger décalage par rapport aux trois précédents. En 1994, Soundgarden sort en single le titre le moins grunge de son album Black Hole Sun.

Fin d'une époque.


Si d'autres exemples vous viennent en tête, n'hésitez pas à me les faire partager. Quelques idées de types musicaux sur lesquels enquêter : l'époque yéyé, le Reggae ou encore la trance goa (ce dernier étant peut être trop underground pour subir le même phénomène).

Fin d'un article.

vendredi 16 avril 2010

... des commandes MacPorts les plus utiles

Le projet MacPorts est un projet de la communauté open-source pour compiler, installer et mettre à jour facilement un large panel de logiciels open source. On peut le rapprocher d'un dépot Debian pour Mac OS X. Ce billet présente les commandes les plus utiles ce qui me servira de référence dans le futur.

-d : option permettant un affichage plus verbeux.
  • port selfupdate : mise à jour du dépot
  • port list outdated : liste ensuite les paquets à mettre à jour
  • port upgrade outdated : mise à jour de ces paquets
Par défaut, lorsqu'on met à jour un paquet, port ne le supprime pas mais le marque inactif. Le pseudo paquet "inactive" permet de s'en occuper :
  • port list inactive : liste ces paquets inactifs
  • port uninstall inactive : désinstalle les paquets inactifs
Pour éviter cette manipulation, on peut mettre à jour un paquet avec le switch -u afin d'éliminer les anciennes versions :
  • port -u upgrade
Et bien sur port search pour voir ce que l'on peut ensuite installer avec port install .

Enfin, mac port ne supprime pas les anciennes versions : il se contente de les désactiver. De même, la compilation des paquets laisse des traces. On veillera donc à faire régulièrement le ménage :
  • port clean --all installed
  • port uninstall inactive
Simple non ? :)


Sinon, il existe des GUI permettant de tout gérer à la souris : Porticus et Pallet.

lundi 8 mars 2010

Quel est donc ce point dans le ciel ?

Prendre des photos du ciel est un passe temps prenant : l'un guettera une forme parmi les nuages, un autre patientera jusqu'à saisir LE coucher de soleil, certains cherchent même à figer la foudre ! L'astronomie nous a offert ces dernières années des clichés époustouflant, j'ai en tête ceux du télescope spatial Hubble. Les rendus générés grâce à cet outil m'ont toujours émerveillés. D'un petit point perdu, invisible pour l'oeil humain, les astronomes tirent des images dignes des plus grands musées.

Quand bien même vous auriez une tante travaillant à l'ESA, son neveu favori n'obtiendrais pas d'envoyer son télescope en orbite. Du matériel amateur quelques filtres et un peu de traitement permettent déjà des rendus très appréciables. Vous en trouverez très probablement de nombreux exemples sur flickr.

Aux moyens plus modestes, je me contente de contempler ce que le ciel a à m'offrir. La nuit, par exemple, les étoiles sont propices à diverses interrogations : quelle est le nom de cette constellation ? Est-ce là une planète ? Vers où peuvent bien voguer ces points clignotant ? Mes réflexions sont brusquement interrompue : un point lumineux vient d'apparaître et s'élève paisiblement quoi que rapidement. Après quelques minutes, il passe les toits et disparaît irrémédiablement de mon champ de vision. Je rentre aussitôt et mène mon enquête.

mardi 9 février 2010

PHP serialize() et json_encode

En réponse à Julien sur twitter.
Voici un comparatif rapide des fonctions PHP5 permettant de coder un objet en phrase. Cette pratique est utile lorsque l'on souhaite conserver une structure longue à initialiser pour la recharger ensuite très rapidement.

J'ai utilisé en source un tableau unidimensionnel provenant du logiciel MediaWiki. Il s'agit d'une liste de références à des messages en anglais et traduits en français. Le fichier est codé en UTF-8.

Le script sous PHP 5.2.11:


<?php
# Load a one dimension array named $messages
include "mediawiki/languages/messages/MessagesFr.php";

function code_time_for( $function, $on, $iter ) {
    $start = microtime(true);
    for( $i=0;$i<$iter;$i++) {
        call_user_func( $function, $on );
    }
    $end = microtime(true);
    return
        sprintf("Ran $iter x %-11s in: %9.3f ms", $function, 1000*($end - $start));
}

$msg_ser  = serialize( $messages );
$msg_json = serialize( $messages );
$times = 777;

# Lets have a look at encoding:
print code_time_for( 'serialize'  , $messages, $times ) . "\n";
print code_time_for( 'json_encode', $messages, $times ) . "\n";
# And then compare decoding functions:
print code_time_for( 'unserialize', $msg_ser , $times ) . "\n";
print code_time_for( 'json_decode', $msg_json, $times ) . "\n";


Le résultat avec 777 occurrences :

Ran 777 x serialize   in:  1211.259 ms
Ran 777 x json_encode in:  3897.529 ms
Ran 777 x unserialize in:  1359.995 ms
Ran 777 x json_decode in:  1888.151 ms


Les fonctions PHP restent plus performantes. En tout cas pour ce tableau.

dimanche 7 février 2010

La méthode SCRUM en quelques vidéos

Ce billet vise à regrouper quelques vidéos en anglais concernant SCRUM, une méthode agile de développement logiciel. Cette méthode est en opposition avec les méthodes plus connues de l'élève ingénieur telles que Cycle en V, Merise ou le modèle Waterfall. Notamment, la méthode étonne par sa réactivité, l'absence de cahier des charges et son processus itératif.

Plus qu'un long discours (vous en trouverez un en fin de billet), je pense que vous aurez un meilleur aperçu en visionnant les quelques vidéos que je vous propose. Je les ai volontairement classée par ordre d'intérêt et de durée croissante.

mercredi 13 janvier 2010

L'absorbante Atalante hante Nantes

Le lecteur méticuleux aura déjà remarqué le titre du billet, pour les autres je vous invite à le découvrir et à y prêter quelques secondes d'attention. Fait ? Qu'avez vous remarqué ? Une homéotéleute bien évidemment ! Une simple figure de style décrite par un nom quelque peu barbare (en fait issu du grec). Passons sur la forme et venons en au fond du sujet : l'Atalante.

Fidèles et habitués de l'embouchure ligériennes, sans pour autant exclure nos voisins bretons et vendéens, ne peuvent ignorer la belle ville de Nantes. Pour peu que vous soyez également amateurs de science-fiction, de polars voir de cinéma l'intersection de ces deux caractéristiques vous fait la cible précise de ce billet. Vous trouverez votre bonheur sous la forme d'une librairie, haut lieu de culture du bassin nantais voir, et j'ose, de France.

C'est une petite librairie de quartier, coincée dans une rue peu passante en bordure d'une belle place tendance XVIIIème siècle, royale qui plus est. Les murs sentent le neuf et mettent bien mieux en valeur les différents ouvrages proposés. Le coeur de métier de cette librairie est dans le polar, le cinéma, la science-fiction et le médiéval fantastique. Ils proposent un large rayonnage de livres bien rangés allant du poche aux très beaux livres imagés (pour le cinéma).

La partie centrale s'attache à proposer des livres bien particuliers sur lesquels je souhaite m'attarder.

Ce qui marque de prime abord dans ces livres est leur format extraordinaire (NB: qui sort de l'ordinaire). Je me renseignerais d'ailleurs sur les standards de format de papier utilisés dans ce cadre, mais je m'égarerais sur ce sujet dans un prochain billet, revenons au sujet. Les livres donc. Leurs couvertures sont un vrai plaisir pour l'oeil. Ne sachant sur laquelle m'arrêter, l'oeil bondit d'illustrations en illustrations. M'attardant au hasard sur l'une d'elle je sent là tout le travail d'un éditeur passionné qui a pris soin de sélectionner les meilleurs illustrateurs. On est là loin du piochage intempestif dans une banque d'image. Au toucher, on sent une chaleur, l'impression de tenir un objet unique et fragile. Cette couverture en papier brut rape sous les doigts, la sensation tranche avec la froideure des habituelles reliures cartonnées et glacées. De véritables petites oeuvres d'arts. Du matériel vivant tels les mots qu'il renferme.

Je m'étais promis d'y jeter juste un oeil et de ressortir aussitôt. Mais je n'y ai pas tenu. Il fallait que ces objets et leur contenus finissent sur ma table de chevet. Sagement. En attente de lecture. Au comptoir, je tombe sur Pierre Bordage l'auteur de deux des livres que j'ai choisi un peu par hasard. Que dire alors à un auteur capable de coucher des milliers de pages, d'autant plus lorsque l'on choisi le livre par une lecture distraite de la quatrième de couverture ? Rien. La sonnerie de son téléphone me sauve de cette situation plutôt gênante pour moi. Que dire en effet à un auteur dont on ne connaît encore rien de l'oeuvre ? Rien, décidément. Comment engager une discussion avec un inconnu forcément admirable ... Ce sera pour une autre fois :)

Je vous invite donc à visiter la librairie de l'Atalante. On y fait toujours de belles rencontres tel ce soir ou j'ai discuté une bonne demi-heure avec un professeur de dessin et illustrateur de livres. Je vous donne les coordonnées ci-dessous, vous prêterez attention au site web qui propose une rubrique "à relire" vous permettant de préparer votre future visite :

Librairie l'Atalante
15, rue des vielles douves
44000 Nantes

lundi 11 janvier 2010

Un peu de réconfort en vidéo

Je cherche toujours un petit quelque chose pour m'aérer le cerveau et ce en toute saison. L'hiver est malheureusement pour moi une longue période d'hibernation commençant dès la fin de l'automne pour ne prendre fin qu'au moment où les jours ont suffisamment rallongés (vers mars). Cette longue période est donc à combler. Foie gras, famille et champagne font passer le mois de décembre, l'épiphanie permet d'aborder sereinement la nouvelle année.

Avec le froid et la nuit qui guettent au pas de la porte, il me parait raisonnable de rester bien au chaud sous un édredon à visionner quelques films. Bien au chaud, je part donc à la recherche de quelques merveilles en technicolor à découvrir ou redécouvrir. Au gré des clics je tombe bien sûr sur un article de l'encyclopédie en ligne Wikipédia. J'y trouve donc la perle rare sous la forme de l'article AFI's 10 Top 10 (Wikipédia anglophone).

Ces miscellanées cinématographique, présentées en 2008 par l'American Film Institute, regroupent les dix meilleurs films américain parmi dix genres du cinéma. Ce sont, la traduction est de moi : animation, fantastique, gangster, science-fiction, western, sports, intrigue, comédie romantique, drame et épopée épique. Présentée lors d'un show télévisé, cette "liste des listes" mérite votre attention, vous y trouverez probablement un film digne de votre intérêt.

A la parcourir, quelques titres m'ont immédiatement attirés et je n'ai pas pu résister à l'envie de vous en recommander quelques-uns .

En animation ce sera Fantasia, un merveilleux film écrit et réalisé en 1940 alors que l'Europe toute entière sombre dans une guerre totale. Le fantastique est délicat, The Wizard of Oz (le magicien d'Oz) est un très grand film que tout un chacun se doit d'avoir vu, c'est un très joli conte vos éventuels enfant devrait apprécier.

Groundhog Day (un jour sans fin) vous rendra probablement dingue, ce film reprend une scène encore et encore et a du épuiser l'imagination des scénaristes. Les autres listes ne devraient pas vous décevoir et je vous laisse découvrir le choix retenu par l'institut.


En conclusion, je souhaiterais insister sur deux films qui m'ont marqués et que je visionne régulièrement. Je pense que ce sont les films qui me représentent le mieux, en tout cas ceux auxquels je sens faire corps avec l'histoire, les personnages et l'intensité des scènes :

Laurence d'Arabie (dans le genre épique) est basé sur la vie de T. E. Lawrence, agent de liaison britanique qui s'illustra pendant la révolte arabe en 1916-1918. Bien que le film prenne certaines libertés avec l'histoire du personnage, c'est un des rares films à encore m'émouvoir

12 Angry Men est composé d'une unique scène, pourtant c'est un des films les plus intenses qu'il m'ait été donné de visionné. Ce huis-clos représente un homme qui oeuvre seul contre tous et met toutes ses capacités intellectuelles à défendre sa conviction.


Bons films !