mercredi 13 janvier 2010

L'absorbante Atalante hante Nantes

Le lecteur méticuleux aura déjà remarqué le titre du billet, pour les autres je vous invite à le découvrir et à y prêter quelques secondes d'attention. Fait ? Qu'avez vous remarqué ? Une homéotéleute bien évidemment ! Une simple figure de style décrite par un nom quelque peu barbare (en fait issu du grec). Passons sur la forme et venons en au fond du sujet : l'Atalante.

Fidèles et habitués de l'embouchure ligériennes, sans pour autant exclure nos voisins bretons et vendéens, ne peuvent ignorer la belle ville de Nantes. Pour peu que vous soyez également amateurs de science-fiction, de polars voir de cinéma l'intersection de ces deux caractéristiques vous fait la cible précise de ce billet. Vous trouverez votre bonheur sous la forme d'une librairie, haut lieu de culture du bassin nantais voir, et j'ose, de France.

C'est une petite librairie de quartier, coincée dans une rue peu passante en bordure d'une belle place tendance XVIIIème siècle, royale qui plus est. Les murs sentent le neuf et mettent bien mieux en valeur les différents ouvrages proposés. Le coeur de métier de cette librairie est dans le polar, le cinéma, la science-fiction et le médiéval fantastique. Ils proposent un large rayonnage de livres bien rangés allant du poche aux très beaux livres imagés (pour le cinéma).

La partie centrale s'attache à proposer des livres bien particuliers sur lesquels je souhaite m'attarder.

Ce qui marque de prime abord dans ces livres est leur format extraordinaire (NB: qui sort de l'ordinaire). Je me renseignerais d'ailleurs sur les standards de format de papier utilisés dans ce cadre, mais je m'égarerais sur ce sujet dans un prochain billet, revenons au sujet. Les livres donc. Leurs couvertures sont un vrai plaisir pour l'oeil. Ne sachant sur laquelle m'arrêter, l'oeil bondit d'illustrations en illustrations. M'attardant au hasard sur l'une d'elle je sent là tout le travail d'un éditeur passionné qui a pris soin de sélectionner les meilleurs illustrateurs. On est là loin du piochage intempestif dans une banque d'image. Au toucher, on sent une chaleur, l'impression de tenir un objet unique et fragile. Cette couverture en papier brut rape sous les doigts, la sensation tranche avec la froideure des habituelles reliures cartonnées et glacées. De véritables petites oeuvres d'arts. Du matériel vivant tels les mots qu'il renferme.

Je m'étais promis d'y jeter juste un oeil et de ressortir aussitôt. Mais je n'y ai pas tenu. Il fallait que ces objets et leur contenus finissent sur ma table de chevet. Sagement. En attente de lecture. Au comptoir, je tombe sur Pierre Bordage l'auteur de deux des livres que j'ai choisi un peu par hasard. Que dire alors à un auteur capable de coucher des milliers de pages, d'autant plus lorsque l'on choisi le livre par une lecture distraite de la quatrième de couverture ? Rien. La sonnerie de son téléphone me sauve de cette situation plutôt gênante pour moi. Que dire en effet à un auteur dont on ne connaît encore rien de l'oeuvre ? Rien, décidément. Comment engager une discussion avec un inconnu forcément admirable ... Ce sera pour une autre fois :)

Je vous invite donc à visiter la librairie de l'Atalante. On y fait toujours de belles rencontres tel ce soir ou j'ai discuté une bonne demi-heure avec un professeur de dessin et illustrateur de livres. Je vous donne les coordonnées ci-dessous, vous prêterez attention au site web qui propose une rubrique "à relire" vous permettant de préparer votre future visite :

Librairie l'Atalante
15, rue des vielles douves
44000 Nantes

lundi 11 janvier 2010

Un peu de réconfort en vidéo

Je cherche toujours un petit quelque chose pour m'aérer le cerveau et ce en toute saison. L'hiver est malheureusement pour moi une longue période d'hibernation commençant dès la fin de l'automne pour ne prendre fin qu'au moment où les jours ont suffisamment rallongés (vers mars). Cette longue période est donc à combler. Foie gras, famille et champagne font passer le mois de décembre, l'épiphanie permet d'aborder sereinement la nouvelle année.

Avec le froid et la nuit qui guettent au pas de la porte, il me parait raisonnable de rester bien au chaud sous un édredon à visionner quelques films. Bien au chaud, je part donc à la recherche de quelques merveilles en technicolor à découvrir ou redécouvrir. Au gré des clics je tombe bien sûr sur un article de l'encyclopédie en ligne Wikipédia. J'y trouve donc la perle rare sous la forme de l'article AFI's 10 Top 10 (Wikipédia anglophone).

Ces miscellanées cinématographique, présentées en 2008 par l'American Film Institute, regroupent les dix meilleurs films américain parmi dix genres du cinéma. Ce sont, la traduction est de moi : animation, fantastique, gangster, science-fiction, western, sports, intrigue, comédie romantique, drame et épopée épique. Présentée lors d'un show télévisé, cette "liste des listes" mérite votre attention, vous y trouverez probablement un film digne de votre intérêt.

A la parcourir, quelques titres m'ont immédiatement attirés et je n'ai pas pu résister à l'envie de vous en recommander quelques-uns .

En animation ce sera Fantasia, un merveilleux film écrit et réalisé en 1940 alors que l'Europe toute entière sombre dans une guerre totale. Le fantastique est délicat, The Wizard of Oz (le magicien d'Oz) est un très grand film que tout un chacun se doit d'avoir vu, c'est un très joli conte vos éventuels enfant devrait apprécier.

Groundhog Day (un jour sans fin) vous rendra probablement dingue, ce film reprend une scène encore et encore et a du épuiser l'imagination des scénaristes. Les autres listes ne devraient pas vous décevoir et je vous laisse découvrir le choix retenu par l'institut.


En conclusion, je souhaiterais insister sur deux films qui m'ont marqués et que je visionne régulièrement. Je pense que ce sont les films qui me représentent le mieux, en tout cas ceux auxquels je sens faire corps avec l'histoire, les personnages et l'intensité des scènes :

Laurence d'Arabie (dans le genre épique) est basé sur la vie de T. E. Lawrence, agent de liaison britanique qui s'illustra pendant la révolte arabe en 1916-1918. Bien que le film prenne certaines libertés avec l'histoire du personnage, c'est un des rares films à encore m'émouvoir

12 Angry Men est composé d'une unique scène, pourtant c'est un des films les plus intenses qu'il m'ait été donné de visionné. Ce huis-clos représente un homme qui oeuvre seul contre tous et met toutes ses capacités intellectuelles à défendre sa conviction.


Bons films !